Le blog de l'Equipe Randonnée-Loisirs du CNAR

Dernier compte-rendu estival avant la rentrée...

Mi-juillet, je participe à la randonnée organisée par le club Léo Lagrange de Nantes "Entre deux rivières". En gardant un excellent souvenir de l'édition de 2004, je souhaite renouveler l'expérience.
Sur 4 jours, le parcours permet de naviguer entre la Vilaine et l'Erdre, en passant par le canal de Nantes à Brest. 76,6 km d'aviron environ entrecoupés de 47,5 km en vélo (pour éviter le passage de toutes petites écluses sur le canal) en font une randonnée très agréable, avec des paysages variés entre la Roche Bernard et tous ses voiliers, le canal et ses écluses fleuries, et l'Erdre et ses chateaux.

Rendez-vous au club de Nantes le samedi 11 juillet après-midi. On commence à causer, avec Yves le Nantais et Claire la Brestoise. Bonne rigolade quand il faut partir en cortège du club au parking-relais du tramway pour garer toutes les voitures le temps de la randonnée. Ma voiture est décrétée voiture de tête, et nous voilà partis. Yves improvise un fanion avec mon gilet de sécurité jaune vif (vous savez, c'est moche, ça va avec rien, mais ça peut servir !) pour que tout le monde se repère, et le brandit durant tout le trajet au-dessus de la voiture. Il a fière allure !
Une fois tout le monde garé, nous partons vers la Roche-Bernard en bus.

La-bas, nous envahissons le camping. Une vraie pub pour Quechua et ses tentes "2 secondes" : tous les modèles, toutes les couleurs sont présents, on peut faire son marché et ses comparatifs ! Le rigolo, ce sera surtout pour demain matin, quand les néophytes auront à plier cette satanée tente (ah oui, il faut faire un huit tordu...). C'est super, tout de suite ça met une bonne ambiance, on se donne des coups de main et ça crée des liens.
Je retrouve Marc et sa femme Odile, du club de Vernon. Nous nous étions croisés à Ram'Jazz.

Lendemain matin dimanche, on fait les bateaux. Alain, notre organisateur, a prévu quelques bateaux, mais on commence déjà à changer selon les envies. Nous faisons un bateau de "solos", c'est-à-dire de rameurs venus tout seuls. Alors nous nous retrouvons avec Yves, Marc, Evelyne, Margitta et moi. Toute la France et même l'Allemagne dans un bateau ! Le temps est gris et venteux, mais qu'à cela ne tienne, nous nous engageons pour une matinée de rame sur la Vilaine. Pique-nique au Port du Foleux, avant de repartir pour finir la journée à Rieux.



C'est ce que j'avais adoré il y a quelques années : on rame, on s'arrête et on mange et dort juste à côté. Pas de navette à prendre, pas enfermés dans un restaurant : nous prendrons tous nos repas en plein air, sustentés par tous les bénévoles du club qui se plient en quatre pour nous et nous proposent des repas originaux  (papillotes de poisson, crêpes) et des buffets colorés et variés. Chaque jour, toute une équipe prend les bagages de tout le monde, les tentes, les tables et les bancs, ainsi que tout le matériel (2 camions et 1 camion frigorifique), et les transportent jusqu'au point suivant. Un boulot de dingue, et toujors avec le sourire !



Le soir, nos bretons de service, Yves et Claire, nous convient à une animation "danses bretonnes". Nous sommes une trentaine à nous initier aux subtilités des hanter-dro, an-dro, rond de Saint-Jean, cercle circasien et autre gavotte. On rigole vraiment beaucoup, surtout avec Odile qui s'en donne à coeur joie, et on prend soin de nos petits doigts parfois malmenés !

Lundi : nous ramons le matin. Je change d'équipiers et me joins au groupe des filles de Port-Marly, avec Christine, qui a ramé à Rouen  il y a quelques années. Après-midi, nous récupérons nos vélos, de beaux vélos prêtés par Nantes-Campus. Tous beaux tous neufs, orange et vert, et voilà un groupe de 60 rameurs pédalant sur le chemin de halage du canal de Nantes à Brest. Certains randonneurs nous accostent pour nous demander qui nous sommes !











Nous roulons jusqu'au camping de Blain. Grand soleil aujourd'hui. Les écluses sont charmantes, fleuries, et sont autant de pauses dans l'après-midi. Papotage en chemin avec Margitta, du club de Lyon-Méribel.

Yves, arrivé le premier, nous a réservé des emplacements près du canal. On plante les tentes bien au soleil pour les faire sècher (la rosée du matin nous contraint à plier les tentes toutes mouillées).
Le soir, rebelote pour une deuxième séance de danses bretonnes. Cette fois-ci, ce sont surtout les Nantaises qui sont les plus acharnées. Elles remettront cela demain midi, entre deux vaisselles !

Mardi 14 juillet. Vélo le matin. On se prend un bon grain en chemin, mais le temps s'améliore au fil de la matinée. Pique-nique le long du canal. Cet après-midi, on reprend les bateaux. Philippe compte et recompte ses vélos et ses antivols sur la remorque pour qu'ils n'en manquent pas au compteur ! Quel bazar !
Je change encore d'équipage pour ramer quelques temps avec les gars de Melun et Evelyne de Sainte-Livrade. Pendant ce temps, les petits jeunes de Decines, qui n'avaient jamais ramé, se répartissent dans les différents bateaux. Ils pigent vite et rament solide ! Après un passage d'écluses épique (un peu comme au canal du midi, nous voilà à sortir les yolettes et les promener sur la berge), nous arrivons sur l'Erdre, que nous remontons quelques kilomètres. Le panneau DDE si drôle, au milieu de l'eau, est toujours là. Il nous indique les directions de Nantes et de Nort.
Ce soir, pomponnage au camping, car on va au bal. C'est le 14 juillet que diable ! Et le 14 juillet à Nort-sur-Erdre, c'est quelque chose. Grand feu d'artifice, grand bal populaire et grande buvette. Notre groupe de rameurs met une ambiance du feu de Dieu, les petits jeunes n'ont qu'à bien se tenir ! Ah, ça fait du bien de se défouler et de danser ! Et de faire des blagues : Yves et Marc rivalisent dans ce domaine. Le dernier avatar de cette joute est la tente qu'Yves retrouve pendue aux branches à 2 mètres du sol à 2h du matin !

Le lendemain, les tentes sont sèches pour le démontage ! Super ! Mais on se dit que l'on prend notre dernier petit déjeuner ensemble, et cela c'est bien triste.

Ce matin, je rame à nouveau avec les filles de Port-Marly. La traversée de la plaine de Mazerolles est costaud côté vagues et vent. Heureusement, notre yolette est lourde, donc tient bien la vague. On assure en ramant très joliment sur tout le parcours. Repas à Sucé-sur-Erdre. Le club s'est surpassé, le buffet est vraiment superbe. Les au-revoir commencent, certains ont des trains à prendre.

Nous terminons la randonnée dans l'après-midi. Un coup de nettoyage complet des yolettes, une petite collation, et chacun reprend la route. Certains, comme les Lillois ou les Maconnais n'arriveront que dans la nuit, et reprennent le travail directement demain. Quel courage ! Moi, j'en profite pour finir ma semaine de vacances en remontant tranquillement sur Rouen en passant par l'Anjou et la Basse-Normandie.

Merci au club Léo Lagrange, à Catherine, Jacqueline, à tous les autres bénévoles et les cadets, pour ces quelques jours toujours aussi super, côté ramerie, côté paysage, côté ambiance, côté logistique, bref, je reviendrais !

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L'été est un grand moment pour quelques jeunes du club, hissés au plus haut de la hiérarchie mondiale !

Après Robin Cochennec qui a participé aux Championnats du monde des moins de 23 ans, c'est au tour de Matthieu Catelain (fils d'Edith, loisirs et trésorière !), Charles Lerouvillois (fils de Marc, loisirs aussi) et Maxime Elouart d'être en lice ce week-end pour la Coupe européenne de la Jeunesse, à Vichy. La semaine prochaine, ce sera au tour de Jean-Baptiste Bouillant (fils de Corinne et Luc, qui ont essayé le skiff avec nous début juin !) et Carmen Mulot d'être au rendez-vous des Championnats du monde juniors à Brive-la-Gaillarde.

On pourra suivre les finales A du Championnat du monde le samedi 8 août de 11h à 15h30, sur la chaîne TV d’Orange (Canal 59) ou sur Internet en se connectant sur le lien http://team.sports.orange.fr/videos/orange-sports-tv/lives/index.php.

Bravo et bonne chance à eux !
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La version 2009 de la célèbre Vogalonga a été apocalyptique (voir les photos et les vidéos "Vogalonga 2009 ché disastro" !).

La Normandie était représentée par plusieurs bateaux : 2 yolettes de Belbeuf, 1 yolette de Rouen et 2 kayaks "amis" de Belbeuf. Le club d'aviron de Belbeuf nous a aimablement convoyé nos bateaux (tout de même, 2 jours de voyage aller, 2 jours de voyage retour).

 

Pour le CNAR : Marie-Nadia, Sophie B., Françoise, Jean-Claude, Thierry  D., accompagné de sa femme Françoise.

 

Alertée par un copain rameur de Limoges sur cette édition catastrophique, j'avais contacté nos vénitiens pour savoir s'ils étaient bien rentrés. Thierry m'avait heureusement vite rassuré par courriel. Voici son compte-rendu !

On ramene la yolette intacte !!!! …………

La mise à l'eau

La mise à l’eau a été difficile car il n’y avait pas d’endroits spécifiques. Chaucun a choisi un endroit pas trop éloigné de son parking.

Pour nous : au départ d’un quai, ce n’était pas simple. Heureusement, la marée était basse, ce qui nous a permis de mettre à l’eau du bas du quai, de la « plage ». Le seul petit problème, la vase !

Nous avons mis en premier la yolette de Rouen et les filles sont montées dedans. Elles se sont écartées le temps que l’on (Jean Claude et moi) aide les 2 yolettes de Belbeuf à mettre à l’eau.

Ensuite les filles sont revenues nous chercher mais avec le flot montant + un vent fort + un haut fond avec des herbes (si si, je vous assure !!!!!), elles n’arrivaient pas à dénager ……..Nous avons donc été à leur rencontre sauf que, dans la vase, je me suis enfoncé d’au moins 40 cm…..et j’ai perdu une chaussure dans la bataille. J’ai donc ramé pieds nus et suis rentré à l’hotel en claudiquant ! (succès assuré).

Le départ

Pour rejoindre le point de départ, les conditions de navigation étaient difficiles : vent assez fort, vagues désordonnées : nous embarquions parfois un peu d’eau mais irrégulièrement.

Nous avons donc rejoint les yolettes de Belbeuf sur la ligne de départ vers 9H00, et nous sommes ensuite partis. Ce n’est à l’arrivée que nous avons su qu’ils avaient abandonné immédiatement.

 

La randonnée

Il est clair que sans un équipage « expérimenté », soudé et homogène, Marie- Nadia à la barre et des rameurs « efficaces » (même si pas toujours ensemble !), ni avec la bonne hauteur de main (mais ce n’était pas le problème), cela ne l’aurait pas fait !

 

Les conditions de navigation ont été certes difficiles, mais pas insurmontables. En revanche, pas de possibilité de s’arrêter pour changer de barreur (NDLR : 6 heures d'écopage non stop pour Marie-Nadia, d'après ce que j'ai compris), se reposer….Sauf pour un arrêt à Burano (au 2/3 du parcours) pour des raisons techniques (vous voyez ce que je veux dire)……..mais avec des difficultés de débarquement : j’ai donc fini à l’eau (décidément, mais elle était bonne !) et Sophie les fesses dans l’eau !

Nous en avons profité pour faire un break alimentation, reconditionnement, écopage.

Le retour

Contrairement à ce que l’on peut imaginer, le moment le plus critique a été au retour (après le contournement des îles de St-Aresme, Murano, Burano), lorsque nous avions le vent et le flot avec nous : des vagues nous poussaient, et elles avaient un peu tendance à déferler ! Cela l’a fait quand même, grâce à notre talent !

 

La récompense ultime a été la descente du Grand Canal avec les applaudissements et félicitations du public : les « bravi » des italiens, les « Allez les Normands » des francophones (nous arborions, grâce à Catherine de Belbeuf, 5 beaux tee-shirts "Région Haute-Normandie").  C'est vrai que l'on ressentait une certaines fierté et la satisfaction de la rando accomplie !

 

Le débarquement

Le débarquement s'est fait somme toute dans de bonnes conditions (par rapport au reste !), aidés en cela que nous étions par nos amis de Belbeuf.

Au final, on garde un très bon souvenir de cette rando, on a quand même pris des coups de soleil. Mais, puisque la lagune, c'est quand même un peu la mer, il faut recommander la Vogalonga pour des rameurs expérimentés.

 

Et Venise reste toujours Venise

Pour le reste, la magie de Venise et de l’Italie a encore opéré : vino bianco de la Casa, pasta, soirées détente entre nous puis avec Belbeuf  etc etc…… Bref week-end inoubliable !

Merci à Thierry pour son compte-rendu

 

Par une belle matinée de mai 2009, plusieurs rameurs loisirs de Rouen (Marie-Nadia, Marc et Jean-Jacques), mais aussi Tatiana, William, Matthieu, ... viennent prêter main forte au club d'aviron de Vernon, sa présidente Marie et ses rameurs.

Ils ont à organiser et accueillir la réunion de promotion et de découverte de l’aviron que la Maif, assureur national et sponsor majeur de la Fédération Française d’Aviron, offre à ses collaborateurs. Les équipes de neuf personnes sont composées d’employés de la Maif, mais aussi d'une équipe composée d’employés de la Fédération Française d’Aviron.

La journée est partagée en séances d’ergo, escrime, déguisements et de nombreuses régates, c’est très sympathique.

Nous sommes assignés aux pontons, pour accompagner les rameurs novices -et souvent angoissés-, vers leur première sortie sur l’eau. Les bateaux sont de grands huits d’initiation, sortes de canoës plastiques plats et larges, amenés là par la fédération.

Il y a une bonne douzaine d’équipes de huit personnes, la mixité dans les équipages est imposée.  Les groupes doivent également se présenter déguisés autour d’un thème, allant des ‘Rambo’ en passant par les ‘ram’Eure’ ou les ‘palettes’ évoquant le voisin Monet de Giverny .

Mathieu Millot  et quelques autres professionnels assurent quant à eux la sécurité sur l’eau sous l’œil superviseur du DTN adjoint.

Bilan : on a bien bronzé, on a eu le dos un peu en compote, et Marie, tous les bénévoles présents, ainsi que tous les Maifs étaient très satisfaits, une belle journée et de nouveaux adeptes probablement. Les Rambos ont gagné et disputeront la finale l’an prochain.

Vroum, vroum, vroum, nous ne pourrons pas ramer sur la Seine le samedi 2 et dimanche 3 mai prochains pour cause de traditionnelles "24 heures motonautiques de Rouen".

Quelques idées piochées ici et là pour s'occuper ce week-end-la : un petit tour au Musée maritime et fluvial de Rouen, sur les quais, une visite-conférence de la Côte Sainte-Catherine ou une promenade sur les coteaux de Saint-Adrien !

A bientôt !