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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 19:49

La version 2009 de la célèbre Vogalonga a été apocalyptique (voir les photos et les vidéos "Vogalonga 2009 ché disastro" !).


La Normandie était représentée par plusieurs bateaux : 2 yolettes de Belbeuf, 1 yolette de Rouen et 2 kayaks "amis" de Belbeuf. Le club d'aviron de Belbeuf nous a aimablement convoyé nos bateaux (tout de même, 2 jours de voyage aller, 2 jours de voyage retour).

 

Pour le CNAR : Marie-Nadia, Sophie B., Françoise, Jean-Claude, Thierry  D., accompagné de sa femme Françoise.

 

Alertée par un copain rameur de Limoges sur cette édition catastrophique, j'avais contacté nos vénitiens pour savoir s'ils étaient bien rentrés. Thierry m'avait heureusement vite rassuré par courriel. Voici son compte-rendu !


On ramene la yolette intacte !!!! …………


La mise à l'eau

La mise à l’eau a été difficile car il n’y avait pas d’endroits spécifiques. Chaucun a choisi un endroit pas trop éloigné de son parking.

Pour nous : au départ d’un quai, ce n’était pas simple. Heureusement, la marée était basse, ce qui nous a permis de mettre à l’eau du bas du quai, de la « plage ». Le seul petit problème, la vase !

Nous avons mis en premier la yolette de Rouen et les filles sont montées dedans. Elles se sont écartées le temps que l’on (Jean Claude et moi) aide les 2 yolettes de Belbeuf à mettre à l’eau.

Ensuite les filles sont revenues nous chercher mais avec le flot montant + un vent fort + un haut fond avec des herbes (si si, je vous assure !!!!!), elles n’arrivaient pas à dénager ……..Nous avons donc été à leur rencontre sauf que, dans la vase, je me suis enfoncé d’au moins 40 cm…..et j’ai perdu une chaussure dans la bataille. J’ai donc ramé pieds nus et suis rentré à l’hotel en claudiquant ! (succès assuré).


Le départ

Pour rejoindre le point de départ, les conditions de navigation étaient difficiles : vent assez fort, vagues désordonnées : nous embarquions parfois un peu d’eau mais irrégulièrement.

Nous avons donc rejoint les yolettes de Belbeuf sur la ligne de départ vers 9H00, et nous sommes ensuite partis. Ce n’est à l’arrivée que nous avons su qu’ils avaient abandonné immédiatement.

 

La randonnée

Il est clair que sans un équipage « expérimenté », soudé et homogène, Marie- Nadia à la barre et des rameurs « efficaces » (même si pas toujours ensemble !), ni avec la bonne hauteur de main (mais ce n’était pas le problème), cela ne l’aurait pas fait !

 

Les conditions de navigation ont été certes difficiles, mais pas insurmontables. En revanche, pas de possibilité de s’arrêter pour changer de barreur (NDLR : 6 heures d'écopage non stop pour Marie-Nadia, d'après ce que j'ai compris), se reposer….Sauf pour un arrêt à Burano (au 2/3 du parcours) pour des raisons techniques (vous voyez ce que je veux dire)……..mais avec des difficultés de débarquement : j’ai donc fini à l’eau (décidément, mais elle était bonne !) et Sophie les fesses dans l’eau !

Nous en avons profité pour faire un break alimentation, reconditionnement, écopage.


Le retour

Contrairement à ce que l’on peut imaginer, le moment le plus critique a été au retour (après le contournement des îles de St-Aresme, Murano, Burano), lorsque nous avions le vent et le flot avec nous : des vagues nous poussaient, et elles avaient un peu tendance à déferler ! Cela l’a fait quand même, grâce à notre talent !

 

La récompense ultime a été la descente du Grand Canal avec les applaudissements et félicitations du public : les « bravi » des italiens, les « Allez les Normands » des francophones (nous arborions, grâce à Catherine de Belbeuf, 5 beaux tee-shirts "Région Haute-Normandie").  C'est vrai que l'on ressentait une certaines fierté et la satisfaction de la rando accomplie !

 

Le débarquement

Le débarquement s'est fait somme toute dans de bonnes conditions (par rapport au reste !), aidés en cela que nous étions par nos amis de Belbeuf.

Au final, on garde un très bon souvenir de cette rando, on a quand même pris des coups de soleil. Mais, puisque la lagune, c'est quand même un peu la mer, il faut recommander la Vogalonga pour des rameurs expérimentés.

 

Et Venise reste toujours Venise

Pour le reste, la magie de Venise et de l’Italie a encore opéré : vino bianco de la Casa, pasta, soirées détente entre nous puis avec Belbeuf  etc etc…… Bref week-end inoubliable !

Merci à Thierry pour son compte-rendu

 

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